Aude Bourdy

Facilitatrice et révélatrice du paysage et du vivant
Aude a grandi à Madagascar et sur l’île de la Réunion, après quelques années dans le médical en tant qu’Infirmière D.E, elle part au Brésil et décide de développer une nouvelle activité qui fait échos avec ses valeurs, sa conscience environnementale et son goût prononcé pour les espaces de nature. Aujourd’hui implantée en Seine-et-Marne, à travers son activité « Pérambule » elle anime de nombreux ateliers pour créer du lien entre les individus et leur environnement.
Photo Aude Bourdy credit photo la banlieusarde

Pouvez-vous vous présenter ? Nous raconter votre parcours ?

« J’ai été infirmière pendant quelques années, je suis partie à l’étranger et déjà je me posais la question de ce qui m’animait. Le domaine médical, du soin, ne me nourrissait pas suffisamment. C’est au Brésil que j’ai décidé de développer mon activité. J’avais déjà beaucoup d’appétence pour l’environnement, le paysage et l’aménagement du jardin. Je me sentais à ma place, et là-bas, j’avais une vision du paysage totalement différente, une vision « à la française ».

Quand je suis revenue en France au bout de 2 ans, je me suis préparée pour l’école de paysage de Versailles. Je suis passée par une année de préparation et ai fait mes 4 années d’étude du paysage à l’école de Versailles. Sur la dernière année, j’ai pu faire mon stage puis être embauchée au CAUE du Val de Marne en tant que paysagiste DPLG, ce qui a fait émerger les prémices de Pérambule.

Comment concilier amour des espaces extérieurs, partage, sensibilisation et engagement environnemental ? C’est là que je me suis rendu compte que le métier de paysagiste n’était pas que de la conception, c’était aussi de la sensibilisation et de la préconisation. J’adorais tout ce qui était « études », « recherches » et aussi l’éducation à l’environnement et paysage. Mais j’ai dû reprendre mon métier d’infirmière cadre. Puis, j’ai créé une association en 2016 « Pérambulations » c’était l’occasion de tester les propositions et de les adapter aux différents publics. C’est une opportunité professionnelle comme animatrice pédagogique avec Véolia puis la SAUR pour le compte du SIAM (syndicat intercommunal d’assainissement de Marne la vallée) qui m’a fait me jeter dans le grand bain. »

Vous êtes arrivée en Seine-et-Marne il y a une dizaine d’années, comment vous êtes-vous sentie accueillie ? Qu’est-ce qui vous a le plus marqué à votre arrivée sur le territoire ?

« Je suis venue vivre en Seine-et-Marne par nécessité et facilité. J’ai apprécié ce territoire car c’est un entre-deux, un compromis entre la ville et la campagne. J’étais située en plein milieu du Val Maubuée et de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée, c’était très intéressant de découvrir le développement de la ville nouvelle, de retracer les éléments historiques du paysage avec ses superpositions urbaines. Je suis à 5 minutes à pied d’un parc, 15 minutes de la Marne, d’un chapelet d’étangs et à 30 minutes de la campagne, des fermes et châteaux.

J’habite dans le centre du Vieux Torcy, la vie a été douce dès mon arrivée. L’architecture m’a tout de suite intéressée puisqu’il reste quelques pépites dans cette ville moderne, quelques « poches » authentiques. À moins de 5 minutes d’un grand parc, de la nature, mon logement tout comme d’autres, est situé sur l’ancien site d’un château démantelé. Le parc, très agréable, appartenait aussi au château, on développe notre imaginaire en allant à la recherche d’indice sur ce riche passé.

J’ai également rapidement trouvé des associations et activités à proximité pour faire partie intégrante de ma ville et découvrir mon territoire. Torcy en est un point de départ certain puisque beaucoup de sites et de centres naturels y sont tout proches : le Château et Parc de Rentilly, le Château de Champs sur Marne, il faut dire que je suis entourée de sites merveilleux ! »

Parlez-nous de Pérambule. Comment est né ce projet ? Quelles valeurs souhaitez-vous transmettre au travers de votre activité ?

« C’est un passage d’un an et demi au CAUE 94 en tant que Paysagiste DPLG qui a fait émerger les prémices de Pérambule. J’ai conforté mon choix dans cette nouvelle activité avec le soutien de l’ancien directeur de l’environnement à l’agglomération Paris Vallée de la Marne qui m’avait justement sollicité pour faire des animations de découverte du territoire. Cela a démarré comme ça tout doucement, pour le public scolaire. Puis en 2019, j’ai été aidé par une pépinière « la maison de l’entreprenariat » à Noisiel, pendant 6 mois je me suis formée, et l’on m’a accompagné. Je me suis véritablement lancée en Mars 2020 en créant « Pérambule » en m’adressant d’abord aux particuliers et aux collectivités.

Mon expérience en entreprise et de cheffe de service avec la charge de 30 salariés à manager m’a conforté dans l’idée qu’il est primordial de prendre soin de ses collaborateurs. La période de crise sanitaire et les nombreuses rencontres avec les personnes en Burn-out m’a fait prendre conscience qu’il devenait indispensable de proposer des offres pour les entreprises. Ma passion pour le paysage je la mets à profit pour créer du lien entre les individus et leur environnement. J’ai également commencé à animer des ateliers pédagogiques autour du milieu aquatique au sein du syndicat d’assainissement des eaux usées de Marne-la-Vallée à Saint Thibault des Vignes pour les scolaires principalement.

Si je devais résumer mon activité en quelques mots clés je dirais : reconnexion à soi et à la nature, harmonie, bien-être, curiosité, convivialité et gourmandise.

Le paysage c’est avant tout nos 5 sens ! On regarde, on écoute, on touche, on sent, on goûte un morceau de paysage, ce qui renforce en nous la connaissance du territoire. Je rajouterai un 6ème sens, qui serait celui de ressentir le paysage et l’environnement. Je suis une facilitatrice qui emmène les habitants à découvrir leur territoire et le potentiel naturel écologique et artisanal à proximité de chez eux. Je fais en sorte de révéler aussi bien la nature qu’ils vont traverser que leur propre nature. »

Était-il important de pouvoir implanter votre activité en Seine-et-Marne ? Si oui, pourquoi ?

« C’est parce que j’habite en Seine-et-Marne que Pérambule est né, je pense qu’ailleurs le projet aurait été tout autre.

Mon souhait avant tout est de susciter la rencontre et l’échange avec les acteurs du territoire qui ont un rapport étroit avec la nature. Lorsque je parle d’acteurs, ce sont les forces qui y vivent et qui ont un impact sur l’environnement tels que les producteurs, les artisans, les artistes et les associations.

La Seine-et-Marne est un merveilleux terreau pour vivre ses expériences ! La nature est là comme thérapie pour générer du bien-être. Observer le merveilleux, ressentir le vent, les odeurs le chant des oiseaux, toucher, regarder le tout petit, l’infime. Notre élément vital et source de vie est la nature.  Ici, je peux créer du lien avec les autres, le collaborateur avec ses collègues, le parent avec sa famille ou l’individu en quête de reconnexion avec son environnement. La Seine-et-Marne est une terre idéale pour mon activité.

Il faut savoir que 30 min de promenade dans la nature est bénéfique sur le système cardio vasculaire, elle réduit l’hormone de stress, et apporte un bénéfice sur 3-4 jours.  C’est presque de l’homéopathie ! Alors pourquoi s’en priver ? Si on vit des choses très positives à un endroit on aura forcément envie d’y revenir.. »

Pourquoi êtes-vous devenue partenaire de la marque « Seine-et-Marne, Vivre en Grand ! » ? Comment imaginez-vous votre implication dans le réseau des partenaires ?

« Pérambule est révélateur du paysage et du vivant, il a pour but de faire découvrir le territoire et le terroir de Seine-et-Marne. Devenir partenaire de la marque « Seine-et-Marne, Vivre en Grand !» était une évidence et une affirmation de mes valeurs !

Ce réseau de partenaires est une source d’inspiration, de rencontre et d’échange pour à chaque fois vivre et voir plus grand en Seine-et-Marne.

Travailler seule est un non-sens, car je suis toujours à la recherche de liens et de personnes qui vont m’apporter leurs avis, me faire révéler certains espaces ou certaines compétences, il faut voir grand pour avoir un impact ! Cet impact fait partie d’un tout. Je ne peux pas garder les choses pour moi je veux les partager. Quand on développe et réfléchi ensemble : cela fait des merveilles ! »

Où retrouver notre partenaire Aude Bourdy ?

 

Crédit photos © la banlieusarde

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